Virus, pourquoi ils nous attaquent l’hiver ?

Chaque fois que nos mains se trouvent en contact avec une personne malade ou un objet contaminé, bactéries et virus viennent s’y nicher. Indétectables à l’œil nu, ils peuvent être néanmoins responsables des maladies infectieuses de l’hiver – rhume, grippe, gastro-entérite, bronchite. Comment se protéger ? Le geste à adopter : le lavage régulier des mains. Pour autant, seulement 20% des Français citent spontanément le lavage des mains comme moyen de se protéger des infections respiratoires de l’hiver selon une étude menée en 2012 par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). Voici un rappel des principaux réflexes à adopter pour se tenir prêt cet hiver.

Confinement et manque d’aération

La tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (lorsqu’il fait froid) augmenterait le risque d’infections croisées, en d’autres termes, si on tombe malade l’hiver, c’est parce qu’on se blottit les uns contre les autres près de la cheminée ou que nous fréquentons davantage les lieux de collectivité que sont les magasins, les restaurants, les transports en commun, les bureaux… Le confinement et le manque d’aération sont certes des éléments déterminants mais ne peuvent expliquer totalement les épisodes épidémiques.

Un système immunitaire plus faible l’hiver ?

Il existe de nombreux mécanismes pour nous prémunir des virus, et notamment ceux qui se transmettent essentiellement par voie aérienne. Ainsi, les cavités nasales et les sinus sont tapissés d’un revêtement (la muqueuse nasale) qui fabrique du mucus. Celui-ci a pour rôle de piéger les bactéries, virus ou autres microbes qui emprunteraient ce chemin. Mais cette barrière serait amoindrie l’hiver. Lorsque nous inspirons de l’air froid, de nombreux vaisseaux sanguins le réchauffent en lui transmettant la chaleur du sang. C’est à cause de ce phénomène que nous avons le nez rouge quand il fait froid. Mais ce transfert de chaleur humidifierait l’air au détriment de la paroi nasale, rendant l’accès aux virus et bactéries plus aisée. Il ne s’agit pas de la seule hypothèse dans le genre : certains estiment que le froid ralentirait le système immunitaire ou le rendrait moins réactif. D’autres pensent que le froid irriterait les voies nasales et bronchiques, tandis que le manque de lumière caractéristique de la saison hivernale aurait un rôle néfaste sur l’immunité. A ce jour, il reste difficile de prouver la validité de ces hypothèses, mais il y a fort à parier que les années à venir seront riches d’enseignements en la matière…

De la vitamine C pour renforcer son organisme ?

Prendre de la vitamine C pour éviter les rhumes, une idée reçue ? Pas sûr ! Une étude7 a montré que des doses de 250 mg à 1 g de vitamine C par jour, de 3 à 8 semaines juste avant et pendant l’hiver, pouvaient réduire le risque de contracter un rhume. En revanche, elle serait inefficace pour en réduire la durée ou la gravité.

Microbes : alerte rouge dans les transports en commun

Plus un endroit est fréquenté, plus la probabilité de croiser un agent infectieux augmente. Dans les transports en commun (train, métro et autobus), la menace est plus élevée que dans la rue, en raison de la promiscuité aux heures de pointe et du faible taux de renouvellement de l’air.

En période d’épidémie de rhinopharyngite, de gastro-entérite et de grippe, ne touchez donc pas les barres d’appui auxquelles s’agrippent des centaines de personnes potentiellement infectées. Ou bien empoignez-les avec un mouchoir jetable et ne portez pas vos doigts à la bouche juste après. De même, gare aux poignées de porte des toilettes collectives : elles sont susceptibles de véhiculer nombre de bactéries pathogènes.

Se laver régulièrement les mains pour éviter l’infection

Les mains sont les premiers vecteurs de contamination microbienne, se les laver minutieusement réduit ainsi de 30% l’incidence des infections respiratoires et digestives.

Frictionnez-les donc systématiquement en rentrant chez vous, en sortant des toilettes et avant de passer à table, avec un gel hydroalcoolique ou simplement avec de l’eau tiède et du savon. C’est un geste d’hygiène de base qui est hélas de plus en plus négligé. Selon l’Inpes*, seuls 20% des Français citent spontanément le lavage des mains comme moyen de se protéger des infections respiratoires de l’hiver.

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Éviter les poignées de main pour limiter la contamination

Le port d’un masque en papier est inutile, mais limitez les poignées de main. En effet, une personne grippée a 70% de chance de colporter des virus sur ses doigts.

Se faire la bise n’est guère plus raisonnable pour se prémunir de l’angine et de la grippe. La meilleure solution : se saluer à distance, comme le fameux Ugh des indiens d’Amérique ou le salut sans contact à la japonaise.

Aérer pour éliminer les virus

Les espaces confinés constituent de véritables nids à microbes. Pour diminuer la concentration des virus en suspension, il est donc important de renouveler l’air intérieur. Le mieux : ouvrir les fenêtres en grand quelques minutes matin et soir, même s’il fait froid dehors.

Méfiez-vous par ailleurs des postillons. Projetés à 150 km/h, ils disséminent dans l’air des gouttelettes particulièrement à risque. Un paradis pour les microbes ! Et, bien sûr, ne prêtez ni votre cigarette électronique ni votre téléphone portable ni vos couverts à table. Portés de bouche en bouche, ils peuvent devenir de sérieux réservoirs de germes. Nettoyez-les régulièrement à l’aide d’une lingette à usage unique, tout comme les interrupteurs et les télécommandes.

Limitez également le tabac. Comme il irrite les muqueuses, il fragilise l’appareil respiratoire et accroît ainsi votre vulnérabilité aux infections de la sphère ORL et pulmonaire.

Accessibilité pour tous : Aménagement du véhicule pour personnes handicapées.

En 2018, en France, bien qu’on chemine progressivement sur la voie de l’accessibilité pour tous, permettant à chacun de disposer d’une liberté totale dans ses déplacements, il existe encore des domaines dans lesquels persistent des manques… Et pourtant ! Si aujourd’hui se déplacer paraît indissociable des moyens de transports, rares sont les solutions alternatives pour les passagers ou conducteurs handicapés. Comment aménager son véhicule et quelles sont les démarches à suivre ? Faisons le point sur les indispensables, pour bien aborder sa rentrée. 

Aménager son véhicule … Oui mais Comment ? 

Aménager son véhicule est indispensable pour sécuriser ses déplacements et ainsi poursuivre son activité professionnelle ou ses loisirs en toute liberté. Seulement si acquérir ou réserver une voiture semble une simple formalité lorsque l’on n’est pas confronté au handicap, aménager son véhicule s’avère être un véritable chantier, entre les homologations diverses et les factures salées, l’issue semble incertaine… 

Bien que votre demande nécessite un travail de personnalisation, obtenir les bonnes informations sur les  modifications et les aides existantes vous aidera certainement dans votre démarche. 

 

Aménagement d’un véhicule pour un conducteur handicapé

  • Des commandes de conduite adaptées

Si le handicap touche les jambes, les pédales disparaissent. Outre l’embrayage automatique, le frein et l’accélérateur peuvent être transformés en commandes au volant. Le système classique est le « tirer-pousser ». Le conducteur accélère en tirant sur un levier et freine en le poussant.

Si le handicap atteint les bras, il faut installer un volant à pied. Un boîtier posé sur le volant ou sur le pectoral du conducteur regroupe toutes les commandes annexes : feux, clignotants, klaxon, etc. Certains boîtiers fonctionnent par reconnaissance vocale.

  • Conduire depuis son fauteuil

Il est possible de supprimer le siège conducteur afin de conduire depuis son fauteuil. Pour cela il faut un véhicule conforme à la directive CE 200/46. L’installation du fauteuil implique une modification profonde de la voiture. Il faut prévoir le chargement, le déplacement dans l’habitacle depuis le hayon ou la porte coulissante jusqu’au poste de conduite et les points d’ancrage du fauteuil. Tout ceci n’est possible que dans les véhicules de type monospace, hauts de plafond.

Si toute voiture, pour peu qu’elle offre le volume suffisant, est aménageable, plusieurs constructeurs proposent aujourd’hui des modèles adaptés montés en série.

 

Accessibilité d’une voiture pour une personne handicapée

  • La personne voyage sur un siège classique

Un marchepied rétractable et une poignée adaptée sont des équipements simples pour les personnes ayant assez de force.

Le plateau de transfert est une tablette rabattable installée au bord du siège. En s’ouvrant, elle comble le vide entre le siège et le fauteuil. La personne « glisse » de l’un à l’autre. Le releveur, ou verticalisateur, est un vérin qui aide la personne à mobilité réduite à se redresser pour sortir de son fauteuil et monter dans l’auto. L’embase pivotante fait tourner, et parfois même sortir et baisser, le siège vers l’extérieur.

  • Un espace pensé pour le fauteuil roulant

Pour charger plus facilement le fauteuil, la voiture doit être équipée d’une porte escamotable ou coulissante ouvrant grâce à une télécommande.

Le chargement peut se faire au moyen d’un bras articulé ou d’un treuil. Le fauteuil peut être rangé derrière le conducteur ou sur le toit. Les modèles de coffres de toit radiocommandés les plus perfectionnés plient le fauteuil, le chargent et se referment en moins de 30 secondes.

  • La personne monte dans l’auto sur son fauteuil

Plusieurs solutions existent pour faire monter en voiture une personne en fauteuil, qu’elle soit conductrice ou passagère. Vous pouvez prévoir un système d’abaissement des suspensions arrière, un hayon élévateur, une rampe d’accès, un treuil ou une grue. Une fois chargé et mis en place, le fauteuil est fixé au sol de la voiture par des plaques d’ancrage avec 4 points d’arrimage (norme ISO 10542). Un système placé sous le fauteuil permet un ancrage automatique. Un simple bouton débloque le fauteuil.

 

Homologation d’un véhicule aménagé

L’aménagement d’une auto implique nécessairement des modifications structurelles du véhicule. Il est obligatoire de faire homologuer sa voiture et de déclarer les transformations afin d’obtenir une carte grise portant la mention « handicap ». Cette carte grise vous exonère d’un éventuel malus écologique.

Les professionnels sérieux de l’aménagement des autos TPMR se chargent eux-mêmes de l’homologation des modifications.

Si votre budget vous le permet, la solution la plus simple reste encore d’acheter un véhicule déjà adapté et homologué.

 

Aides financières pour l’équipement d’une auto pour personne handicapée

  • La prestation compensatoire du handicap (PCH)

Au titre de la PCH, vous pouvez faire financer tout ou partie de l’aménagement de votre véhicule.

De plus, le surcoût lié à l’usage d’une voiture particulière peut faire l’objet d’un remboursement kilométrique.

  • Le remboursement complémentaire de l’assurance

Important : si votre handicap est la conséquence d’un sinistre garanti et que vous aviez souscrit une assurance «dommages corporels du conducteur», l’assurance couvrira automatiquement vos frais d’aménagement (voir votre contrat).

 

L’assurance d’un véhicule adapté pour PMR

Si votre véhicule est seulement adapté pour faciliter l’accessibilité à un fauteuil roulant, vous n’avez qu’à le déclarer à votre assureur qui ne pourra en aucun cas augmenter votre prime pour ce seul motif.

En revanche, si vous voulez assurer une auto au poste de conduite adapté,  il est recommandé de faire appel à un courtier afin de faire jouer la concurrence. En effet, seule l’assurance auto au tiers vous sera proposée au tarif normal. Les garanties supplémentaires pourront s’avérer très onéreuses selon l’assureur choisi.

Et concernant la Location ? 

Aujourd’hui si l’aménagement d’un véhicule représente un coût certain, une mobilisation d’efforts et de finances, des solutions alternatives arrivent progressivement sur le marché, comme la location de voitures aménagées entre particuliers et professionnels proposée par Wheeliz. 

Wheeliz est le premier site de location de voitures aménagées pour les personnes en fauteuil, entre particuliers. Trouver une voiture équipée d’une rampe ou d’un poste de conduite aménagé, c’est désormais possible, partout en France et à moindre coût. Créé en 2015, le site propose aux particuliers propriétaires d’une voiture adaptée de la louer directement à une personne en fauteuil qui en a besoin. Avec Wheeliz vous avez accès au plus grand parc de véhicules adaptés à votre handicap, au prix le plus bas.