Comment bien choisir son fauteuil releveur

La morphologie de l’utilisateur

Il est essentiel de choisir un fauteuil en fonction de la taille et du poids de l’utilisateur. Les éléments  à prendre en compte sont :

  • L’assise: la hauteur et la profondeur
  • Le dossier: un dossier haut s’adaptera mieux à la morphologie d’une personne de grande taille
  • Les accoudoirs: la largeur et l’importance du garnissage qui apportera du moelleux

Certains fauteuils sont spécialement conçus pour les personnes fortes.

  • Les besoins La fonction releveur bascule progressivement de l’avant du siège vers une position debout pour faciliter votre sortie du fauteuil et vous asseoir sans risque de chute (inclinaison 130° releveur 1 moteur / inclinaison 160° releveur 2 moteurs).
  • Se détendre, dormir : en fonction de l’autonomie de l’utilisateur, un fauteuil confortable manuel suffira à vous permettre de relaxer pour simple pression du corps. Pour obtenir une position totalement allongée, il faut choisir la fonction 3 moteurs car l’allongement sera maximal (180°).
  • Soulager le mal de dos : préférez un fauteuil à minimum 2 moteurs, ce qui permettra de modifier les positions sans difficultés et de faciliter la circulation sanguine
  • Apaiser les douleurs articulaires : les articulations seront moins sollicitées avec la fonction releveur.

Genou douloureux : limiter les méfaits du surpoids

INFOGRAPHIE – L’excès de poids est un facteur de risque majeur de gonarthrose, destruction du cartilage qui touche 10 % des plus de 50 ans.

Rien de plus banal qu’un genou douloureux. Avant 50 ans, c’est le plus souvent dû aux ménisques, deux cartilages amortisseurs dans l’articulation qui peuvent être fissurés par des traumatismes. Mais plus tard, c’est neuf fois sur dix la destruction du cartilage articulaire, ou gonarthrose, qui est en cause: 10 % des plus de 50 ans, soit 5 millions de personnes en France, souffrent de gonarthrose, et 30 % entre 65 et 75 ans.

L’examen clinique est indispensable au diagnostic. «Une douleur constante dès qu’on utilise son genou oriente vers une gonarthrose que la radiographie du genou suffit à confirmer, précise le Pr Pascal Richette, rhumatologue à l’hôpital Lariboisière (Paris). Un genou enflé, douloureux la nuit et le matin, qui s’améliore ensuite, oriente plutôt vers une pathologie inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde, goutte…) que confirmera l’analyse de la ponction du liquide synovial.» Un genou instable sans vraie douleur indique plutôt une pathologie ligamentaire.

«Une perte de poids de 10 % a déjà un effet notable sur la douleur et probablement sur la dégradation du cartilage» Pr Jérémie Sellam, rhumatologue à l’hôpital Cochin (Paris)

« S’il y a surpoids ou obésité, l’amaigrissement est une part essentielle du traitement, de même que la lutte contre la sédentarité. La chirurgie bariatrique peut être envisagée, par exemple si une personne avec une obésité sévère a des douleurs aux genoux telles qu’elle ne sort plus de chez elle, insiste le Pr Sellam. L’arthrose douloureuse altère non seulement la qualité de vie, mais aussi sa durée en raison des maladies métaboliques associées à la sédentarité résultant de la douleur. »

Les patients opérés le matin sont désormais parfois levés dès l’après-midi grâce aux protocoles de récupération accélérée après chirurgie. «Dans mon service, nous faisons même désormais un tiers de ces interventions en ambulatoire», précise le chirurgien. La rééducation peut se limiter à la reprise des activités normales.

Les infections et les accidents thromboemboliques sont rares (moins de 1 %). Mais certains patients peuvent garder des douleurs. «Le résultat n’est pas aussi parfait que dans la prothèse de hanche, dont 70 % des opérés oublient la présence, contre 30 % seulement pour la prothèse du genou, dont l’articulation est plus complexe.» Des résultats que devrait améliorer la personnalisation croissante de ces prothèses…

«Moins je bouge,  plus j’ai mal»

« La douleur ne me laisse aucun répit. La nuit, je dois mettre un coussin entre mes genoux pour pouvoir dormir. » À 61 ans, Claude souffre depuis sept ans d’arthrose aux deux genoux. Pas de problème de surpoids dans son cas, mais un terrain familial propice: sa mère et ses deux sœurs sont touchées.

« Cela a commencé par une douleur au creux du genou. C’est seulement deux ans plus tard, quand la douleur a augmenté et s’est localisée devant et sur le côté du genou, qu’on a évoqué une gonarthrose confirmée par la radio.» Celle-ci touche l’articulation de la rotule sur le fémur. «Il m’est devenu de plus en plus douloureux de monter et descendre les escaliers, et de marcher.» Claude a aussi besoin d’un temps de dérouillage au réveil ou après être restée longtemps assise.

Côté médicaments, le paracétamol la soulage à peine. Elle prend aussi des anti-inflammatoires «mais très peu, à cause des effets secondaires, même si ça soulage beaucoup la douleur…». Après avoir été suivie par le rhumatologue, Claude est orientée vers l’hôpital Cochin.

« On m’a fait un lavage intra-articulaire avec injection de corticoïdes qui m’a bien soulagée, puis plusieurs injections intra-articulaires d’acide hyaluronique qui n’ont pas eu beaucoup d’effet. » La douleur a aussi provoqué une boiterie. Comme l’articulation s’est déformée, une ostéotomie (section de l’os, redressement puis maintien de cette correction, NDLR) est pratiquée pour la corriger, « mais elle n’a aucun effet sur la douleur. »

Pour autant, Claude se refuse à l’inaction. «Je vis, je bouge même si je boite. Je porte des semelles, des genouillères quand je marche longtemps, parfois je prends une canne… Le pire, ce sont les transports en commun. Par chance, je conduis encore, même si j’ai parfois du mal à rentrer dans ma voiture.» Enseignante, Claude a dû renoncer aux maternelles qu’elle adorait pour demander un poste en primaire, physiquement moins dur. Elle ne court plus depuis longtemps, ne peut plus faire les longues randonnées qu’elle aimait, mais continue à aller à la piscine chaque semaine.

« En fait, moins je bouge plus j’ai mal. Bouger me soulage», explique-t-elle. «Je suis très active, et c’est ce qui me fait tenir. Mais la douleur chronique finit par déprimer, par user.» Claude a donc opté pour la prothèse. «D’abord au genou droit, en novembre prochain, puis le second suivra.» Son conseil? «Utiliser tout les moyens disponibles pour moins souffrir, avoir une bonne hygiène de vie et bouger, bouger… »

Faire feu de tout bois contre la douleur

En l’absence de traitement curatif, la prise en charge de la gonarthrose doit conjuguer tous les moyens pour réduire la douleur et limiter son aggravation. Aucun médicament ne peut à ce jour guérir ou freiner la progression de la gonarthrose, mais ils aident à lutter contre la douleur.

«Le paracétamol n’est pas très efficace. Les opioïdes faibles (tramadol, lamaline, codéine), assez efficaces, ne sont pas toujours bien tolérés. Les anti-inflammatoires sont parfois contre-indiqués», liste le Pr Richette. Les topiques, les gels anti-inflammatoires sur la zone douloureuse, notamment pour la nuit, sont efficaces et sans effets secondaires.

Autre possibilité, les infiltrations de cortisone ou d’acide hyaluronique (qui ont été déremboursées) dans l’articulation du genou. Les injections intra-articulaires d’anticorps anti-TNF ou anti-interleukine-1, actifs dans les rhumatismes inflammatoires, sont sans effet dans la gonarthrose. D’autres molécules en cours d’essai, comme les inhibiteurs de Wnt ou la sprifermine, pourraient avoir un effet protecteur du cartilage», précise le rhumatologue.

La prise en charge non pharmacologique doit d’abord se focaliser sur le genou. «Cela peut passer par la prescription d’une genouillère, qui a des vertus antalgiques, d’orthèses, de semelles amortissantes… à chaque fois, on gagne un peu sur la douleur, explique le PRannou, spécialiste de médecine physique et rééducation à l’hôpital Cochin et chercheur Inserm. La kinésithérapie va chercher à renforcer les muscles qui stabilisent l’articulation, renforcer ceux qui s’opposent à l’hyperpression sur la partie douloureuse du genou et travailler sur la proprioception, le schéma corporel, pour contrebalancer les circuits de la douleur chronique.

Autre grand volet de la prise en charge, la lutte contre la sédentarité: Marcher, faire du vélo, de la natation… L’activité physique, en améliorant la forme générale, réduit la douleur. Mais il faut éviter les sports pivot comme le tennis, le hand, le football, le rugby, plus traumatiques, ainsi que la course à pied.

Comment l’exercice affecte notre mémoire ?

Une nouvelle étude s’ajoute aux preuves de plus en plus nombreuses que l’exercice physique peut avoir des effets rapides sur les fonctions cérébrales. Ces effets pourraient s’accumuler et entraîner des améliorations à long terme dans le fonctionnement de notre cerveau et dans notre mémoire.

L’exercice, quelle action sur les fonctions cérébrales ?

Pendant longtemps, les scientifiques ont pensé que le cerveau humain à l’âge adulte était relativement fixe dans sa structure et dans sa fonction. Mais de multiples expériences et études récentes ont montré à quel point cet organe est flexible, et capable de se remodeler selon notre mode de vie. L’exercice, par exemple, est connu pour affecter notre cerveau. Selon de nouveaux travaux, une seule séance d’entraînement modérée peut modifier immédiatement le fonctionnement de notre cerveau.

Les chercheurs américaines de l’université du Maryland s’intéressent depuis plusieurs années à l’effet à long terme de l’exercice physique sur les parties du cerveau impliquées dans le traitement sémantique de la mémoire chez les seniors. La mémoire sémantique représente notre connaissance du monde et de la culture dont nous faisons partie. Avec l’âge, c’est souvent l’une des premières formes de mémoire à disparaître.

Le cerveau et les muscles

Pour cette nouvelle étude, publiée dans The Journal of the International Neuropsychological Society, les scientifiques ont recruté 26 hommes et femmes en bonne santé, âgés de 55 à 85 ans, qui n’avaient pas de problèmes de mémoire graves. Deux fois par semaine, les volontaires ont pratiqué 30 minutes de vélo, puis se sont installés dans un scanner cérébral, et ont essayé de reconnaître certains noms plus ou moins connus. Les chercheurs s’attendaient à ce que les zones nécessaires au travail de la mémoire sémantique soient plus calmes après l’exercice.

Ils ont été surpris de remarquer que les parties du cerveau les plus impliquées dans la mémoire sémantique étaient beaucoup plus actives après l’exercice que pendant les moments de repos. Ils ont donc supposé une sorte d’analogie avec les muscles. Lorsqu’on commence à faire de l’exercice, les muscles se fatiguent et brûlent de l’énergie. Mais au fur et à mesure qu’ils deviennent plus développés, ils utilisent moins d’énergie pour fournir le même effort.

Les scientifiques soupçonnent que, de la même façon, l’augmentation de l’activité cérébrale après une première séance de vélo est le prélude à un remodelage qui, grâce à un exercice continu, améliore le fonctionnement de ces zones. Les centres de mémoire de notre cerveau deviennent, en d’autres termes, plus en forme. Les auteurs de l’étude espèrent pouvoir continuer leurs recherches pour définir quelle forme d’exercice et quelle quantité seraient les plus efficaces pour préserver notre mémoire.

HYPNOSE, SOIGNER AUTREMENT

Douleurs chroniques, arrêt du tabac, troubles du comportement alimentaire, phobies, insomnies, ou soins palliatifs… La médecine traditionnelle devient de plus en plus populaire dans les pays industriels. Jusqu’à 80 % de la population y a recours dans les pays du Sud dans le cadre des soins de santé primaires.

Tout comme la sophrologie et la relaxation, l’hypnose s’étend aujourd’hui progressivement dans le monde des soins.

L’hypnose correspond à un état modifié de conscience. Une séance d’hypnose est conduite par un thérapeute qui amène le patient à cet état par des inductions hypnotiques. L’objectif est de remonter à l’origine du trouble afin de l’extérioriser dans le but de le modifier.

HYPNOSE ET CHIRURGIE

Depuis peu, l’hypnose est utilisée en chirurgie et en cancérologie pour éviter l’anesthésie générale. En effet, celle-ci comporte des risques pour les publics fragiles avec des problèmes cardiaques ou respiratoires par exemple. Associée à une anesthésie locale, l’hypnose permet une chirurgie de surface. À l’institut Curie, plus de 70 interventions de chirurgie de cancer du sein ont déjà été pratiquées sous hypnosédation.

UN ESPOIR POUR LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ?

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, des essais contrôlés randomisés établissent de manière convaincante que l’hypnose et les techniques de relaxation peuvent soulager l’anxiété, les sentiments de panique et l’insomnie.

Dans les pays en développement, la délivrance de traitements traditionnels ou parallèles sûrs et efficaces comme l’hypnose pourrait jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de l’accès aux soins dans un contexte où plus d’un tiers de la population n’a pas accès aux thérapies essentielles.

L’Organisation mondiale de la Santé a lancé en 2002 un plan mondial sur les médecines traditionnelles ou parallèles. Cette stratégie avait pour objectif de prévoir un cadre politique pour aider les pays à réglementer les médecines traditionnelles ou parallèles afin de les rendre plus sûres et accessibles. Plusieurs axes de travail ont été dégagés :

  • élaborer des politiques nationales portant sur l’évaluation et la réglementation de ces pratiques ;
  • établir une base de données plus solide sur l’innocuité, l’efficacité et la qualité des produits et pratiques traditionnels ou parallèles ;
  • promouvoir le recours justifié sur le plan thérapeutique à ce type de médecine, de la part des prestataires de soins comme des consommateurs.

UNE LÉGISLATION FLOUE

Selon le Conseil de l’Ordre des Médecins, l’hypnose est validée par des référentiels solides pour son utilisation dans l’anesthésie. Pour autant, aucune loi ne réglemente actuellement le secteur de l’hypnose en France. Parallèlement, le nombre de praticiens est en constante évolution.

Certains organismes proposent des formations ouvertes aux professionnels comme au grand public mais les diplômes délivrés ne sont pas toujours reconnus.

Des facultés de médecine comme celle de Montpellier ou de Nantes dispensent des diplômes universitaires pour les étudiants en 3e cycle de médecine et odontologie, les docteurs en médecine, sages-femmes, psychologues cliniciens, infirmières et kinésithérapeute.

La prudence doit donc être de mise au moment du choix d’un praticien de l’hypnose.

LES POLLENS SONT DE RETOUR, LES ALLERGIES AUSSI !

Le printemps est là ! Et les allergies sont de retour…

Émis par les arbres et les herbacées, les petits pollens peuvent pénétrer jusque dans les bronches et provoquer des crises d’asthme : diminution du souffle, sifflements bronches et toux persistantes, souvent nocturnes. 

Pour 10 à 20 % de la population, les pollens mâles sont responsables de réactions allergiques en général saisonnière, c’est le bien connu rhume des foins. Ces allergies aériennes touchent surtout le nez, les bronches et les yeux. Nez bouché ou qui coule, éternuement, démangeaisons… Une allergie respiratoire peut vraiment altérer la qualité de vie. 

La saison des allergies a commencé !

Un pic de pollinisation est actuellement en cours sur tout le pays. Pour savoir si votre région est touchée, rendez-vous sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique.

Comment se soulager ?

  • Se laver les cheveux avant de dormir pour éviter que les pollens ne se fixent sur l’oreiller et dans la literie.
  • Laver son nez avec une solution saline disponible en pharmacie.
  • Aérer son logement tôt le matin, lorsque le pollen n’est pas encore dans l’air. En effet, la pollution touche aussi l’intérieur des habitations.
  • Calmer les éternuements avec des tisanes au romarin et à la sauge.


En ville, soyez d’autant plus vigilants puisque la pollution atmosphérique augmente l’agressivité des pollens.

PORTABLES : Facteurs de cécité temporaire

INDISPENSABLES SMARTPHONES

Rituel avant de s’endormir et premier réflexe du matin, les téléphones portables sont devenus indispensables pour une majorité de Français. Leur usage sein des établissements de Santé fait débat et leur impact sur la santé est toujours l’objet d’études. 

UN PHÉNOMÈNE SANS DANGER

La dernière en date alerte sur les risques liés à l’usage des smartphones la nuit. Publiée dans The New England Journal of Medecine, elle relate des cas de cécité monoculaire temporaire.

Ce handicap dont la durée peut aller jusqu’à 15 minutes a été observé chez deux sujets féminins de 22 et 40 ans.

Après avoir consulté leurs téléphones allongées dans le noir d’un seul oeil, elles ont été victimes d’une désynchronisation des yeux qui provoqué cette cécité. La différence d’adaptation à la lumière des yeux engendre ce phénomène.Impressionnant, il est néanmoins sans danger.

L’utilisation croissante des smartphones conjuguée à des luminosités de plus en plus fortes des écrans devrait accroître ce trouble.

L’incontinence urinaire, parlons-en …

L’incontinence urinaire se définit comme étant une perte d’urine incontrôlable et involontaire pouvant avoir lieu le jour et/ou la nuit. L’incontinence n’est pas une maladie mais un symptôme devenant plus fréquent avec l’âge. Les femmes sont plus touchées que les hommes, pour des raisons d’anatomie.

Affaiblissement des muscles du périnée

Les muscles du périnée, se situant en bas du bassin, maintiennent la vessie en place et permettent de garder le contrôle sur l’élimination des selles et de l’urine.

Cependant les muscles du périnée peuvent s’affaiblir après un accouchement ou avec l’âge. Le vieillissement et la perte de forme physique favorisent un relâchement de ces muscles.

Descente de la vessie

Le phénomène de la descente de vessie touche uniquement les femmes et a lieu quand les tissus se trouvant entre le vagin et la vessie sont faibles ou étirés. Ils ne peuvent alors plus supporter le poids de la vessie.

La plupart du temps un simple renforcement musculaire suffit à remettre la vessie en place. Cependant dans certains cas il est nécessaire d’avoir recours à la chirurgie.

Problème de santé

L’incontinence peut survenir suite à un problème de santé qui touche les nerfs des muscles de la vessie, il est alors très compliqué de se retenir d’uriner. La neuropathie liée au diabète, la maladie de Parkinson, la lésion de la moelle épinière ou la sclérose en plaque peuvent entraîner cet effet.

Certains médicaments provoquent l’incontinence comme les antidépresseurs, certains relaxants musculaires, et décongestionnants nasaux, car ils attaquent directement le système nerveux.

Le tabac et l’alcool stimulent le muscle de la vessie en provoquant une toux. Cette dernière entraine alors des contractions qui peuvent provoquer l’expulsion de l’urine.

L’incontinence urinaire si elle n’est pas traitée peut avoir des conséquences sur la vie sociale, sexuelle et professionnelle. Elle peut également gêner lors des activités physiques.
De plus, comme elle crée de l’humidité, l’incontinence urinaire peut causer des rougeurs de la peau. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter et à en parler.

Les solutions pour lutter contre l’incontinence

La première solution envisagée pour traiter les fuites urinaires sont une rééducation périnéale. Il existe plusieurs exercices à pratiquer seule au quotidien ou en présence d’un médecin. Si cela ne fonctionne pas, des interventions chirurgicales peuvent être envisagées.

Les protections féminines

Pour les troubles urinaires légers à modérés, les protections recommandées pour les femmes sont appelées « protections féminines légères ». Il peut s’agir de protection sous forme de serviettes hygiéniques ou bien de culottes absorbantes. Les deux modèles sont discrets et vous pouvez les porter sous vos vêtements en toutes circonstances.

Les protections masculines

En cas de fuites légères, les protections masculines sont les plus adaptées. Il s’agit de protections en forme de « coquilles » qui se placent à l’intérieur de vos sous-vêtements à l’aide d’une bande adhésive. Elles conviennent aux hommes actifs et autonomes qui souffrent de faibles troubles urinaires. Pour plus de sécurité, il existe également des protections plus absorbantes mais tout aussi discrète car elles imitent la forme d’un slip et passent inaperçues sous vos vêtements.

5 vitamines indispensables pour s’armer cet hiver !

Lorsque les températures baissent, l’organisme est mis à rude épreuve : fatigue, carences alimentaires, rhume… Pour faire face à la saison froide, pratiquer une activité physique et garder son corps bien au chaud sont fortement recommandés, mais pas que… L’alimentation joue un rôle fondamental dans le maintien de notre forme physique, dans cet article nous vous expliquons quelles sont les 5 vitamines incontournables en hiver pour éviter les carences.

1. LA VITAMINE D

Une carence en vitamine D est malheureusement très fréquente, tout particulièrement dans les régions aux longs hivers sombres. La vitamine D (cholécalciférol) est synthétisée au niveau de la peau sous l’effet des rayons du soleil. Le manque de soleil en hiver fait obstacle à la production de vitamine D. Pourquoi cette vitamine liposoluble est-elle si importante pour nous ? Elle renforce le système immunitaire et nous protège contre les infections.

Besoin journalier par manque de soleil : 20 µg/jour

Où trouver la vitamine D ?

  • Poisson (saumon, thon, sardine)
  • Oeufs
  • Produits laitiers
  • Champignons

Remarque : si vous avez déjà une carence en vitamine D, ces aliments ne suffiront pas à la compenser ! Vous devriez plutôt demander l’avis de votre médecin. Un supplément serait judicieux. En hiver, vous devriez prendre 5 000 UI (unités internationales) de vitamine D.

2. LA VITAMINE C

La vitamine C (acide ascorbique) ne vous protège pas contre les rhumes mais contribue à diminuer la durée de la maladie. Une carence en vitamine C implique en outre que votre corps n’est pas apte à se protéger contre les agents pathogènes. Un taux de vitamine C suffisant est donc crucial en hiver !

Besoin journalier : femmes 95 mg/jour, hommes 110 mg/jour

Ces aliments sont particulièrement riches en vitamine C :

  • Poivrons (contiennent presque 3 fois plus de vitamine C qu’une orange)
  • Agrumes
  • Chou (chou vert, brocoli)
  • Légumes à feuilles vertes
  • Canneberges

Consommez-en suffisamment pour éviter une carence.

3. ACIDE FOLIQUE

L’acide folique appartient à la famille des vitamines B. Cette vitamine est essentielle pour la croissance et la multiplication des cellules. C’est pourquoi elle est absolument primordiale pendant la grossesse. Elle joue également un rôle important dans la réplication de l’ADN et de l’ARN. C’est pour cela qu’une carence en acide folique affaiblit le système immunitaire.

Une supplémentation en acide folique est un MUST pendant la grossesse mais également conseillée aux personnes souffrant de maladies de l’intestin ou aux personnes alcooliques, ayant plutôt tendance à souffrir de carences.

Besoin journalier : 300 µg/jour, femmes enceintes 550 µg/jour

Ces aliments sont particulièrement riches en acide folique : 

  • Légumes à feuilles vertes (épinards, chou vert)
  • Betteraves
  • Légumineuses (haricots, pois chiches)
  • Flocons d’avoine
  • Cerises
  • Fraises
  • Cacahuètes

4. LA VITAMINE A

La vitamine A (rétinol) fait partie des vitamines liposolubles. Elle est connue pour ses effets positifs sur l’acuité visuelle. Mais elle a bien d’autres avantages et est particulièrement importante en hiver. Une carence en vitamine A entraîne une diminution de la réponse immunitaire et une augmentation du risque d’infections. Notre corps est capable de produire lui même la vitamine A grâce à la bêta-carotène (précurseur de la vitamine).

Besoin journalier : femmes 0,8 mg/jour, hommes 1 mg/jour

Ces aliments sont particulièrement riches en vitamine A : 

  • Thon
  • Oeufs
  • Produits laitiers
  • Carottes
  • Patates douces
  • Légumes à feuilles vertes (épinards, chou vert, salade roquette)

5. LA VITAMINE E

Un autre membre de la famille des vitamines liposolubles : la vitamine E (tocophérol). Cette vitamine est  un antioxydant puissant, elle renforce le système immunitaire et joue un rôle important dans plusieurs fonctions corporelles. Elle est reconnue comme  (comme le cancer, l’arthrite) et sur le processus de vieillissement. Une carence en vitamine E est assez rare si vous mangez équilibré.

Besoin journalier : femmes 12 mg/jour, hommes 14 mg/jour

Ces aliments sont particulièrement riches en vitamine E :

  • Noix
  • Huiles végétales (de germes de blé, de tournesol, de maïs, de carthame)
  • Céréales complètes

Conclusion :

Vous pouvez éviter une carence en vitamines cet hiver en optant pour une alimentation équilibrée et un style de vie sain. Si vous êtes souvent malade ou fatigué, nous vous conseillons d’en parler avec votre médecin. Il pourra faire une prise de sang et vous prescrire des vitamines ou des minéraux en cas de carences.

Diabétiques : comment gérer les fêtes ?

Avec les fêtes de Noël et de fin d’année, surveiller son poids et son diabète n’est pas toujours très facile. Voici quelques conseils spécial diabétiques pour profiter pleinement des fêtes, sans conséquence sur la balance ni sur la glycémie.

Diabète et fêtes : souplesse contrôlée

On ne se réveille pas du jour au lendemain avec un diabète. Cette maladie s’installe progressivement durant des années et il existe des facteurs de risque connus pour favoriser le développement du diabète, à commencer par le surpoids, et surtout l’obésité abdominale (localisée au niveau du ventre), en passant par l’hypertension artérielle et le tabagisme.

De la même façon, la prise en charge du diabète se fait sur le long terme, tout comme la gestion du poids. Autrement dit, il est parfaitement possible de profiter des fêtes même si l’on a un diabète. L’objectif est de s’accorder des souplesses aux moments clés (réveillons et déjeuners de fêtes), tout en gardant le contrôle par ailleurs (entre les fêtes). Et avec quelques consignes en tête, c’est toujours plus facile.

  • Modérez l’alcool. Faites votre choix avant de commencer, soit le verre d’apéritif, soit le verre de vin. Le champagne, le vin blanc mousseux et les vins (non liquoreux) sont moins sucrés que les vins cuits, vins liquoreux, les cocktails de fruits, le kir.
  • Ne buvez pas d’alcool à jeun.
  • En cas d’apéritif alcoolisé, choisissez 2-3 amuse-gueules à base de pain afin de compenser l’effet hypoglycémiant de l’alcool. Sinon, privilégiez ceux à base de crudités. En revanche, limitez les fruits oléagineux (cacahuètes, noix de pécan, de cajou, pistaches…) et les fruits secs très sucrés (abricots secs, dates, figues…).
  • Profitez de tout, mais en petite quantité et ne vous resservez pas.
  • Limitez toutes les sauces, particulièrement fréquentes lors des fêtes : plats en sauce, sauces qui accompagnent les crustacés, etc.
  • Au repas de fêtes, les glucides sont surtout présents dans les toasts, de surcroît souvent beurrés, qui accompagnent le saumon, les œufs de poisson, le foie gras. Et aussi dans les desserts.
  • Attention, l’autre piège des repas de fêtes est leur longueur, sans parler de la danse qui est certes bénéfique mais à risque d’hypoglycémie. Tenez-en compte !
  • Enfin, si les chocolats sont à éviter en dehors des repas, vous pourrez peut-être vous accorder une bouchée avec le café !
  • Un contrôle de glycémie avant et pendant la fête, peut être bénéfique en permettant un ajustement rapide.
  • Certains mets préparés pour les fêtes sont riches, tandis que d’autres sont beaucoup moins caloriques. Profitez de cette diversité pour vous faire plaisir tout en tenant compte de votre diabète.