Diabétiques : comment gérer les fêtes ?

Avec les fêtes de Noël et de fin d’année, surveiller son poids et son diabète n’est pas toujours très facile. Voici quelques conseils spécial diabétiques pour profiter pleinement des fêtes, sans conséquence sur la balance ni sur la glycémie.

Diabète et fêtes : souplesse contrôlée

On ne se réveille pas du jour au lendemain avec un diabète. Cette maladie s’installe progressivement durant des années et il existe des facteurs de risque connus pour favoriser le développement du diabète, à commencer par le surpoids, et surtout l’obésité abdominale (localisée au niveau du ventre), en passant par l’hypertension artérielle et le tabagisme.

De la même façon, la prise en charge du diabète se fait sur le long terme, tout comme la gestion du poids. Autrement dit, il est parfaitement possible de profiter des fêtes même si l’on a un diabète. L’objectif est de s’accorder des souplesses aux moments clés (réveillons et déjeuners de fêtes), tout en gardant le contrôle par ailleurs (entre les fêtes). Et avec quelques consignes en tête, c’est toujours plus facile.

  • Modérez l’alcool. Faites votre choix avant de commencer, soit le verre d’apéritif, soit le verre de vin. Le champagne, le vin blanc mousseux et les vins (non liquoreux) sont moins sucrés que les vins cuits, vins liquoreux, les cocktails de fruits, le kir.
  • Ne buvez pas d’alcool à jeun.
  • En cas d’apéritif alcoolisé, choisissez 2-3 amuse-gueules à base de pain afin de compenser l’effet hypoglycémiant de l’alcool. Sinon, privilégiez ceux à base de crudités. En revanche, limitez les fruits oléagineux (cacahuètes, noix de pécan, de cajou, pistaches…) et les fruits secs très sucrés (abricots secs, dates, figues…).
  • Profitez de tout, mais en petite quantité et ne vous resservez pas.
  • Limitez toutes les sauces, particulièrement fréquentes lors des fêtes : plats en sauce, sauces qui accompagnent les crustacés, etc.
  • Au repas de fêtes, les glucides sont surtout présents dans les toasts, de surcroît souvent beurrés, qui accompagnent le saumon, les œufs de poisson, le foie gras. Et aussi dans les desserts.
  • Attention, l’autre piège des repas de fêtes est leur longueur, sans parler de la danse qui est certes bénéfique mais à risque d’hypoglycémie. Tenez-en compte !
  • Enfin, si les chocolats sont à éviter en dehors des repas, vous pourrez peut-être vous accorder une bouchée avec le café !
  • Un contrôle de glycémie avant et pendant la fête, peut être bénéfique en permettant un ajustement rapide.
  • Certains mets préparés pour les fêtes sont riches, tandis que d’autres sont beaucoup moins caloriques. Profitez de cette diversité pour vous faire plaisir tout en tenant compte de votre diabète.

Maintien à domicile : Prévention des chutes chez les personnes âgées

On estime qu’environ un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus et vivant à domicile chutent chaque année. Cette proportion augmente avec l’âge et les femmes sont quasiment deux fois plus nombreuses à chuter que les hommes. Les chutes des aînés engendrent un nombre conséquent d’hospitalisations et la fracture de la hanche en est un motif important. Les conséquences physiques et psychologiques d’une chute peuvent être importantes chez la personne âgée : diminution de la mobilité, perte de confiance en soi, limitation des activités quotidiennes et, mise en péril du maintien à domicile… 

Comment prévenir les chutes, et quelles sont les solutions à mettre en place pour sécuriser le maintien à domicile ?  

Détecter les chutes

Chaque année, plus de 2 millions de personnes âgées de plus de 65 ans chutent, et une personne sur 2 âgée de plus de 80 ans en est victime. Si les risques de rechuter sont multipliés par 20 après la première chute, il faut d’abord savoir l’identifier avant de pouvoir la détecter.

Il existe plusieurs types de chutes :

  • la chute dite lourde : perte de verticalité rapide associée à un choc
  • la chute molle : lorsque la personne se retient (à un meuble, par exemple)
  • la chute syncopale : lors du perte de connaissance

Cependant, difficile de définir avec précision toutes les chutes, d’autant qu’il convient d’identifier également les fausses alertes.

Plus le temps passé au sol est long, plus les conséquences de la chute seront graves. Il est donc primordial de pouvoir détecter une chute pour le maintien de l’autonomie des personnes âgées.

S’il reste complexe à estimer précisément, le coût économique global lié à la chute des personnes âgées est très important, du fait des frais divers de santé dont l’hospitalisation, du suivi physique et psychologique, l’accélération de la dépendance… L’intérêt de travailler sur la détection des chutes (sans oublier la prévention) des personnes âgées est donc majeur.

En ce sens, plusieurs solutions pour l’autonomie ont été développées et des systèmes ont été conçus afin de détecter les chutes et alerter rapidement en cas de problème.

Les principales causes des chutes…

Les circonstances des chutes sont diverses : certaines sont dues à l’environnement et d’autres à l’état de santé de la personne elle-même.

Le plus souvent, ces chutes surviennent lors de la marche, d’activités ménagères, de jardinage ou tout simplement en se levant d’une chaise. La perte des réflexes, de la puissance musculaire, de la vue et parfois de l’équilibre peuvent favoriser ces accidents.

Les chutes surviennent habituellement lors des activités quotidiennes, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Si une chute sur deux se produit à domicile,  le lieu le plus propice reste la salle de bain avec en particulier la douche ou la baignoire. Toujours dans la maison, de nombreux obstacles peuvent être à l’origine de chutes comme les escaliers, les tapis, les fils jonchés au sol, ou bien encore un mauvais éclairage.

Les chutes peuvent également survenir chez une personne souffrant de troubles de la vigilance à la suite d’une consommation d’alcool excessive ou de la prise de médicaments. Aussi, les patients atteints de démence chutent plus que celles qui en sont indemnes. Bien sûr des troubles de la marche ou de l’équilibre, un chaussage mal adapté et des troubles de la vue sont également à l’origine de chutes chez les seniors.

Les facteurs de risque de chutes à domicile reconnus comme les plus significatifs sont :

  • trois chutes ou plus l’année précédente
  • une chute avec une blessure l’année précédente
  • une difficulté à se lever seul d’une chaise
  • troubles de l’équilibre, troubles de la marche : arthrose, antécédent d’accident vasculaire cérébral avec séquelles, maladie de Parkinson
  • une hypotension orthostatique avec sensation de vertiges lors du changement de position
  • une faiblesse musculaire
  • des problèmes au niveau des pieds avec, par exemple, une difficulté pour se chausser
  • des troubles cognitifs comme dans le cas d’une démence
  • la prise de médicaments psychotropes.

… et leurs conséquences

Selon la fragilité de la personne âgée et la circonstance de la chute, les conséquences peuvent être légères ou sévères avec hospitalisation et risque de complications liées à l’immobilisation forcée.

Parmi les conséquences immédiates, il faut craindre fractures et hématomes. Selon l’Inserm, plus de 50 000 chutes causent une fracture du col de fémur en France entraînant souvent de lourdes conséquences et la perte d’autonomie.

Il faut aussi appréhender les conséquences d’un séjour à terre prolongé chez une personne qui aurait chuté et se retrouverait dans l’incapacité de se relever. Un séjour prolongé à terre peut très rapidement être à l’origine de déshydratation, d’hypothermie, de troubles circulatoires, d’escarres, etc.

Les complications post-opératoires d’une fracture peuvent aussi être lourdes chez une personne âgée et fragilisée avec des risques d’infections.

D’autres conséquences sont également à envisager comme la survenue de troubles du comportement ou encore des manifestations cliniques liées à l’arrêt brutal de médicaments (notamment ceux pris pour le sommeil).

A distance de la chute, le sujet âgé peut devenir peureux, perdre de son autonomie par crainte d’une rechute et avoir besoin d’une aide à domicile, voire partir pour une institution. Les suites d’une chutes sont effectivement à l’origine d’une impossibilité de rester à domicile et d’une rupture des liens sociaux.

Comment prévenir les chutes ? 

40% des personnes hospitalisées après une chute ne peuvent plus retourner vivre chez elles, mais la chute n’est pas une fatalité. Elle peut être anticipée grâce à des règles de vie et de vigilance pour limiter les risques.

  • Adopter une alimentation saine et équilibrée : afin d’empêcher une dénutrition et une fonte musculaire. Les repas doivent être riches en calcium, en protéines, en glucides, en vitamines sans oublier de boire suffisamment.
  • Maintenir une activité physique : faire de l’exercice pour prévenir les chutes, les maladies du système cardiovasculaire, l’obésité, le diabète, le cancer du côlon et la mortalité. La moindre activité compte et l’on peut commencer à tout âge. Il est recommandé de faire au moins 30 minutes d’exercices d’intensité moyenne par jour (marche, natation, randonnée, vélo, étirements, monter l’escalier…)
  • Aménager son habitat pour faciliter ses déplacements en toute sécurité : 

Ne pas laisser d’objets au sol, surtout dans les lieux de passage (couloir, entrée d’une pièce, escalier).

Fixer les fils du téléphone, des luminaires, de la télévision, de l’ordinateur pour ne pas se prendre les pieds dedans.

Faire en sorte que l’éclairage soit suffisamment fort pour qu’il n’existe pas de zones d’ombre sur les trajets.

Ne pas se précipiter si le téléphone, la sonnette, l’interphone ou des coups à la porte se font entendre.

Stabiliser les appuis (dans la chambre, la salle de bain), présence de barres d’aides, et l’accès aux moyens d’appel; équiper les escaliers d’une rampe.

Prendre garde aux sols glissants, aux bords de tapis et aux animaux domestiques, qui ont parfois tendance à se mettre dans vos jambes au risque de vous faire chuter.

Prévoir des douches adaptées et sécurisées (cf. nos solutions sur l’accessibilité)

Porter de préférence des chaussures équipées de semelles antidérapantes.

Se relever après une chute  

Apprendre à se relever après une chute est essentiel, mais c’est avant la chute qu’il convient d’y penser. Après une chute qui n’a pas occasionné de blessures graves, rester par terre jusqu’à l’arrivée des secours n’est pas très agréable. C’est pourtant ce qui arrive souvent à certaines personnes âgées, car elles ne savent pas comment s’y prendre pour se remettre debout.

N’hésitez pas à vous entraîner, de préférence en présence d’une autre personne et suivez ces étapes :

  • Pliez une jambe pour rouler sur le côté
  • Retournez-vous sur le ventre
  • Mettez-vous en position de « chevalier » : un genou à terre, l’autre jambe tendue
  • Puis à 4 pattes
  • Hissez-vous en vous tenant à une chaise ou à une rampe
  • Pour les personnes qui sont vraiment dans l’impossibilité de se relever, les technologies liées à la téléassistance permettent d’alerter les aidants.

Adresses utiles : 

https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr

Accessibilité du domicile : https://www.boutiquemedicale.fr/accessibilite/

Virus, pourquoi ils nous attaquent l’hiver ?

Chaque fois que nos mains se trouvent en contact avec une personne malade ou un objet contaminé, bactéries et virus viennent s’y nicher. Indétectables à l’œil nu, ils peuvent être néanmoins responsables des maladies infectieuses de l’hiver – rhume, grippe, gastro-entérite, bronchite. Comment se protéger ? Le geste à adopter : le lavage régulier des mains. Pour autant, seulement 20% des Français citent spontanément le lavage des mains comme moyen de se protéger des infections respiratoires de l’hiver selon une étude menée en 2012 par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). Voici un rappel des principaux réflexes à adopter pour se tenir prêt cet hiver.

Confinement et manque d’aération

La tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (lorsqu’il fait froid) augmenterait le risque d’infections croisées, en d’autres termes, si on tombe malade l’hiver, c’est parce qu’on se blottit les uns contre les autres près de la cheminée ou que nous fréquentons davantage les lieux de collectivité que sont les magasins, les restaurants, les transports en commun, les bureaux… Le confinement et le manque d’aération sont certes des éléments déterminants mais ne peuvent expliquer totalement les épisodes épidémiques.

Un système immunitaire plus faible l’hiver ?

Il existe de nombreux mécanismes pour nous prémunir des virus, et notamment ceux qui se transmettent essentiellement par voie aérienne. Ainsi, les cavités nasales et les sinus sont tapissés d’un revêtement (la muqueuse nasale) qui fabrique du mucus. Celui-ci a pour rôle de piéger les bactéries, virus ou autres microbes qui emprunteraient ce chemin. Mais cette barrière serait amoindrie l’hiver. Lorsque nous inspirons de l’air froid, de nombreux vaisseaux sanguins le réchauffent en lui transmettant la chaleur du sang. C’est à cause de ce phénomène que nous avons le nez rouge quand il fait froid. Mais ce transfert de chaleur humidifierait l’air au détriment de la paroi nasale, rendant l’accès aux virus et bactéries plus aisée. Il ne s’agit pas de la seule hypothèse dans le genre : certains estiment que le froid ralentirait le système immunitaire ou le rendrait moins réactif. D’autres pensent que le froid irriterait les voies nasales et bronchiques, tandis que le manque de lumière caractéristique de la saison hivernale aurait un rôle néfaste sur l’immunité. A ce jour, il reste difficile de prouver la validité de ces hypothèses, mais il y a fort à parier que les années à venir seront riches d’enseignements en la matière…

De la vitamine C pour renforcer son organisme ?

Prendre de la vitamine C pour éviter les rhumes, une idée reçue ? Pas sûr ! Une étude7 a montré que des doses de 250 mg à 1 g de vitamine C par jour, de 3 à 8 semaines juste avant et pendant l’hiver, pouvaient réduire le risque de contracter un rhume. En revanche, elle serait inefficace pour en réduire la durée ou la gravité.

Microbes : alerte rouge dans les transports en commun

Plus un endroit est fréquenté, plus la probabilité de croiser un agent infectieux augmente. Dans les transports en commun (train, métro et autobus), la menace est plus élevée que dans la rue, en raison de la promiscuité aux heures de pointe et du faible taux de renouvellement de l’air.

En période d’épidémie de rhinopharyngite, de gastro-entérite et de grippe, ne touchez donc pas les barres d’appui auxquelles s’agrippent des centaines de personnes potentiellement infectées. Ou bien empoignez-les avec un mouchoir jetable et ne portez pas vos doigts à la bouche juste après. De même, gare aux poignées de porte des toilettes collectives : elles sont susceptibles de véhiculer nombre de bactéries pathogènes.

Se laver régulièrement les mains pour éviter l’infection

Les mains sont les premiers vecteurs de contamination microbienne, se les laver minutieusement réduit ainsi de 30% l’incidence des infections respiratoires et digestives.

Frictionnez-les donc systématiquement en rentrant chez vous, en sortant des toilettes et avant de passer à table, avec un gel hydroalcoolique ou simplement avec de l’eau tiède et du savon. C’est un geste d’hygiène de base qui est hélas de plus en plus négligé. Selon l’Inpes*, seuls 20% des Français citent spontanément le lavage des mains comme moyen de se protéger des infections respiratoires de l’hiver.

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Éviter les poignées de main pour limiter la contamination

Le port d’un masque en papier est inutile, mais limitez les poignées de main. En effet, une personne grippée a 70% de chance de colporter des virus sur ses doigts.

Se faire la bise n’est guère plus raisonnable pour se prémunir de l’angine et de la grippe. La meilleure solution : se saluer à distance, comme le fameux Ugh des indiens d’Amérique ou le salut sans contact à la japonaise.

Aérer pour éliminer les virus

Les espaces confinés constituent de véritables nids à microbes. Pour diminuer la concentration des virus en suspension, il est donc important de renouveler l’air intérieur. Le mieux : ouvrir les fenêtres en grand quelques minutes matin et soir, même s’il fait froid dehors.

Méfiez-vous par ailleurs des postillons. Projetés à 150 km/h, ils disséminent dans l’air des gouttelettes particulièrement à risque. Un paradis pour les microbes ! Et, bien sûr, ne prêtez ni votre cigarette électronique ni votre téléphone portable ni vos couverts à table. Portés de bouche en bouche, ils peuvent devenir de sérieux réservoirs de germes. Nettoyez-les régulièrement à l’aide d’une lingette à usage unique, tout comme les interrupteurs et les télécommandes.

Limitez également le tabac. Comme il irrite les muqueuses, il fragilise l’appareil respiratoire et accroît ainsi votre vulnérabilité aux infections de la sphère ORL et pulmonaire.

Accessibilité pour tous : Aménagement du véhicule pour personnes handicapées.

En 2018, en France, bien qu’on chemine progressivement sur la voie de l’accessibilité pour tous, permettant à chacun de disposer d’une liberté totale dans ses déplacements, il existe encore des domaines dans lesquels persistent des manques… Et pourtant ! Si aujourd’hui se déplacer paraît indissociable des moyens de transports, rares sont les solutions alternatives pour les passagers ou conducteurs handicapés. Comment aménager son véhicule et quelles sont les démarches à suivre ? Faisons le point sur les indispensables, pour bien aborder sa rentrée. 

Aménager son véhicule … Oui mais Comment ? 

Aménager son véhicule est indispensable pour sécuriser ses déplacements et ainsi poursuivre son activité professionnelle ou ses loisirs en toute liberté. Seulement si acquérir ou réserver une voiture semble une simple formalité lorsque l’on n’est pas confronté au handicap, aménager son véhicule s’avère être un véritable chantier, entre les homologations diverses et les factures salées, l’issue semble incertaine… 

Bien que votre demande nécessite un travail de personnalisation, obtenir les bonnes informations sur les  modifications et les aides existantes vous aidera certainement dans votre démarche. 

 

Aménagement d’un véhicule pour un conducteur handicapé

  • Des commandes de conduite adaptées

Si le handicap touche les jambes, les pédales disparaissent. Outre l’embrayage automatique, le frein et l’accélérateur peuvent être transformés en commandes au volant. Le système classique est le « tirer-pousser ». Le conducteur accélère en tirant sur un levier et freine en le poussant.

Si le handicap atteint les bras, il faut installer un volant à pied. Un boîtier posé sur le volant ou sur le pectoral du conducteur regroupe toutes les commandes annexes : feux, clignotants, klaxon, etc. Certains boîtiers fonctionnent par reconnaissance vocale.

  • Conduire depuis son fauteuil

Il est possible de supprimer le siège conducteur afin de conduire depuis son fauteuil. Pour cela il faut un véhicule conforme à la directive CE 200/46. L’installation du fauteuil implique une modification profonde de la voiture. Il faut prévoir le chargement, le déplacement dans l’habitacle depuis le hayon ou la porte coulissante jusqu’au poste de conduite et les points d’ancrage du fauteuil. Tout ceci n’est possible que dans les véhicules de type monospace, hauts de plafond.

Si toute voiture, pour peu qu’elle offre le volume suffisant, est aménageable, plusieurs constructeurs proposent aujourd’hui des modèles adaptés montés en série.

 

Accessibilité d’une voiture pour une personne handicapée

  • La personne voyage sur un siège classique

Un marchepied rétractable et une poignée adaptée sont des équipements simples pour les personnes ayant assez de force.

Le plateau de transfert est une tablette rabattable installée au bord du siège. En s’ouvrant, elle comble le vide entre le siège et le fauteuil. La personne « glisse » de l’un à l’autre. Le releveur, ou verticalisateur, est un vérin qui aide la personne à mobilité réduite à se redresser pour sortir de son fauteuil et monter dans l’auto. L’embase pivotante fait tourner, et parfois même sortir et baisser, le siège vers l’extérieur.

  • Un espace pensé pour le fauteuil roulant

Pour charger plus facilement le fauteuil, la voiture doit être équipée d’une porte escamotable ou coulissante ouvrant grâce à une télécommande.

Le chargement peut se faire au moyen d’un bras articulé ou d’un treuil. Le fauteuil peut être rangé derrière le conducteur ou sur le toit. Les modèles de coffres de toit radiocommandés les plus perfectionnés plient le fauteuil, le chargent et se referment en moins de 30 secondes.

  • La personne monte dans l’auto sur son fauteuil

Plusieurs solutions existent pour faire monter en voiture une personne en fauteuil, qu’elle soit conductrice ou passagère. Vous pouvez prévoir un système d’abaissement des suspensions arrière, un hayon élévateur, une rampe d’accès, un treuil ou une grue. Une fois chargé et mis en place, le fauteuil est fixé au sol de la voiture par des plaques d’ancrage avec 4 points d’arrimage (norme ISO 10542). Un système placé sous le fauteuil permet un ancrage automatique. Un simple bouton débloque le fauteuil.

 

Homologation d’un véhicule aménagé

L’aménagement d’une auto implique nécessairement des modifications structurelles du véhicule. Il est obligatoire de faire homologuer sa voiture et de déclarer les transformations afin d’obtenir une carte grise portant la mention « handicap ». Cette carte grise vous exonère d’un éventuel malus écologique.

Les professionnels sérieux de l’aménagement des autos TPMR se chargent eux-mêmes de l’homologation des modifications.

Si votre budget vous le permet, la solution la plus simple reste encore d’acheter un véhicule déjà adapté et homologué.

 

Aides financières pour l’équipement d’une auto pour personne handicapée

  • La prestation compensatoire du handicap (PCH)

Au titre de la PCH, vous pouvez faire financer tout ou partie de l’aménagement de votre véhicule.

De plus, le surcoût lié à l’usage d’une voiture particulière peut faire l’objet d’un remboursement kilométrique.

  • Le remboursement complémentaire de l’assurance

Important : si votre handicap est la conséquence d’un sinistre garanti et que vous aviez souscrit une assurance «dommages corporels du conducteur», l’assurance couvrira automatiquement vos frais d’aménagement (voir votre contrat).

 

L’assurance d’un véhicule adapté pour PMR

Si votre véhicule est seulement adapté pour faciliter l’accessibilité à un fauteuil roulant, vous n’avez qu’à le déclarer à votre assureur qui ne pourra en aucun cas augmenter votre prime pour ce seul motif.

En revanche, si vous voulez assurer une auto au poste de conduite adapté,  il est recommandé de faire appel à un courtier afin de faire jouer la concurrence. En effet, seule l’assurance auto au tiers vous sera proposée au tarif normal. Les garanties supplémentaires pourront s’avérer très onéreuses selon l’assureur choisi.

Et concernant la Location ? 

Aujourd’hui si l’aménagement d’un véhicule représente un coût certain, une mobilisation d’efforts et de finances, des solutions alternatives arrivent progressivement sur le marché, comme la location de voitures aménagées entre particuliers et professionnels proposée par Wheeliz. 

Wheeliz est le premier site de location de voitures aménagées pour les personnes en fauteuil, entre particuliers. Trouver une voiture équipée d’une rampe ou d’un poste de conduite aménagé, c’est désormais possible, partout en France et à moindre coût. Créé en 2015, le site propose aux particuliers propriétaires d’une voiture adaptée de la louer directement à une personne en fauteuil qui en a besoin. Avec Wheeliz vous avez accès au plus grand parc de véhicules adaptés à votre handicap, au prix le plus bas.

 

Hydratation : boire de l’eau, encore de l’eau !

Chaussures thérapeutiques

Mieux Marcher, Mieux Vivre 

Vous rencontrez des difficultés à marcher ou à garder l’équilibre ? Vous n’êtes donc pas à l’abris de chutes, ou de cognements pouvant fragiliser votre quotidien, et affecter vos déplacements, quelque soit votre âge.  

Dans ce contexte, l’acquisition de chaussures orthopédiques vous sera bénéfique : elles vous permettront de vous déplacer confortablement, en soulageant vos douleurs. Elles peuvent également être prises en charges dans le cas de certaines pathologies, faisons le point sur cet élément incontournable, allié du quotidien.

C’est quoi ?

Les chaussures thérapeutiques ou orthopédiques, sont des dispositifs médicaux adaptés à la pathologie du patient et sont destinées à améliorer les fonctions de la marche. Elles sont délivrées sur prescription médicale, et on les répertorie selon 2 catégories principales, suivant le degrés de nécessité : 

  • les chaussures thérapeutiques de Série, regroupant les chaussures thérapeutiques à usage temporaires (CHUT) et les chaussures thérapeutiques à usage prolongé (CHUP) 
  • les chaussures orthopédiques sur Mesure 

Les chaussures thérapeutiques de série (CHTS) :  

La chaussure thérapeutique de série est destinée à des patients dont les anomalies constatées au niveau du pied demandent un maintien, un chaussant particulier ou une correction que ne peut assurer une  chaussure ordinaire, sans pour autant justifier l’attribution d’une chaussure thérapeutique sur mesure. 

Fabrication :

Tous les matériaux utilisés pour la fabrication d’une chaussure thérapeutiques de série sont : sans défaut, réputés non allergiques, hygiéniques, confortables, non traumatisants et bio compatibles. 

  • Les CHUT : 

Cette chaussure thérapeutique a une finalité thérapeutique temporaire avec un chaussant spécifique visant un maintien, une correction, une décharge, un volume particuliers. Selon le modele elles sont proposées à la paire ou à l’unité.  

Il existe 2 types de CHUT :  

  1. les CHUT de décharge : les chaussures à décharge de l’avant-pied (1) et les chaussures à décharge de l’arrière pied, du talon (2), dont la prise en charge est assurée en cas de pathologies ou de lésions d’origine post-chirurgicale, traumatique ou médicale. Il s’agit d’exclure le contact et/ou l’appui sur la lésion et d’inclure  éventuellement le volume important d’un pansement ou d’un plâtre. Les CHUT de décharge sont délivrées à l’unité. Elles sont considérées comme une « prolongation du pansement », permettant au patient de se déplacer pour les actes essentiels du quotidien.
  2. les CHUT pour augmentation du volume du pied : elles sont indiquées quand le volume du pied ne permet plus un chaussage ordinaire soit pour les pieds rhumatoïdes, en cas de déformation du pied, des orteils, d’état inflammatoire, d’œdème, de pied appareillé, de pansements importants…
  3. Les CHUP :

Cette chaussure est techniquement conçue et utilisée de façon prolongée. La prise en charge est assurée à l’unité ou par paire en cas de : 

  • paralysies flasques ou spathiques du ou des membres inférieurs, y compris celles pouvant nécessiter un appareil orthopédique ;
  • Séquelles post traumatiques ou post chirurgicales ; 
  • Œdèmes, troubles trophiques ou augmentation de volume du ou des pieds d’autres origines ; 
  • Déformation du ou des pieds d’origines congénitales ou acquises ; 
  • Inégalités de longueur des membres inférieurs (de moins de 20 mm) ou différence d’une pointure entre les deux pieds. 

 Les chaussures orthopédiques sur Mesure 

Ce produit de santé sur mesure est destiné à prévenir, traiter et corriger des problématiques fonctionnelles et biomécaniques, ou un handicap. Les chaussures sont fabriquées spécifiquement pour chaque patient et sur prescription médicale (orthopédie, rhumatologie,  médecine physique et de réadaptation fonctionnelle, neurochirurgie, neurologie, diabétologie…) 

Remboursements : Comment et Combien ? 

Pour les CHUT, le remboursement par votre organisme de sécurité social n’est pas systématique, seul votre médecin (généraliste ou spécialiste), ou votre pédicure podologie sont en mesure d’apprécier le bienfondé d’une demande de remboursement en rédigeant une prescription médicale, faite avant l’achat des chaussures. Cette ordonnance est valable 6 mois et vous ne pouvez prétendre qu’à un seul remboursement par an. 

Le remboursement par chaussure s’élève à 30,49 euros, soit 60,98 euros pour une paire de CHUT. Dans le cas ou le prix de la paire de chaussures de confort est plus élevé, votre mutuelle peut prendre en charge une partie ou la totalité du dépassement. Cette prise en charge complémentaire dépend du type de contrat que vous pouvez avoir. Pour les CHUP la prise en charge peut se faire à 100% sous conditions. 

Améliorer sa posture au bureau

Organisez votre poste de travail 

Notre immersion dans l’ère du Numérique a modifié nos comportements ; nous passons plus de temps devant notre écran, dans une position statique suivant une durée plus ou moins longue, sujette à de nombreuses douleurs (maux de têtes, contractions musculaires, raideurs de la nuque et du dos, compression de la zone lombaire …) Pourtant, une simple correction de la posture éviterait bien des maux… Voici 7 règles indispensables à l’amélioration de votre posture au bureau, pour vous permettre de travailler confortablement : 

  1. Être à une distance raisonnable de l’écran est essentiel et évite la fatigue oculaire. Travailler quotidiennement derrière un ordinateur irrite et sensibilise l’oeil. Il est recommandé d’établir une distance d’au moins 50 cm entre les yeux et l’écran. Si en tendant vos bras, vous parvenez à toucher l’écran du bout des doigts, vous êtes à la bonne distance.
  1. Réajustez l’écran de votre ordinateur s’il n’est pas à la hauteur de la tête. L’écran doit être à la hauteur du regard.
  1. Redressez-vous ! Une mauvaise posture sur le fauteuil entraîne courbatures, douleurs à la nuque ou bien d’autres douleurs. Vous pouvez éviter ces désagréments en tenant votre dos droit. Pour supporter le bas du dos, vous pouvez vous munir d’un coussin.
  1. Adoptez la bonne posture sur votre siège. Le siège de bureau ne doit pas être trop bas, il doit être suffisamment haut pour permettre aux genoux d’être plus bas que les hanches. Les genoux et les jambes doivent former un angle droit.
  1. Bougez régulièrement. Les professionnels de la santé ne cessent de tirer la sonnette d’alarme concernant la sédentarité croissante de la population. Une position assise prolongée est dangereuse pour la santé. Il est souhaitable d’alterner entre une posture statique et dynamique. C’est pourquoi il est recommandé de vous lever régulièrement pour faire quelques pas, pour aller se chercher un café par exemple, faites des pauses, des étirements. Privilégiez également l’escalier à l’ascenseur.
  1. Rapprochez votre souris. La souris doit être proche de vous et facilement accessible pour vos bras. Afin d’éviter une quelconque flexion de votre poignet, vous pouvez vous munir d’un tapis de souris repose poignet, qui vous gardera le poignet droit.
  2. Ne vous éloignez pas trop de votre clavier. Tout comme pour la souris, le clavier doit être proche de vous.

Les conseils du Professionnel 

  • Les mauvais réflexes à éviter absolument !

Lorsque surviennent des douleurs au dos ou à la nuque, on réagit aussitôt en se mettant plus à l’aise, en s’affalant davantage, pensant ainsi améliorer la posture. C’est pourtant le réflexe à éviter ! Beaucoup sont également tentés par les médicaments antidouleur, mais ils n’aident que temporairement et ne solutionnent pas l’origine du problème. 

  • Alterner une position active et une position passive  

On ne le répétera jamais assez mais bouger c’est la santé ! Pour éviter les tensions musculaires, il est essentiel de changer fréquemment de position. 

Lorsque vous travaillez sur votre ordinateur, placez vous sur l’avant de votre fauteuil, le corps bien redressé et les épaules bien détendues (position d’attention). 

Il est évident que vous ne pouvez pas conserver une position similaire toute la journée, alternez donc par une position de détente qui consiste à vous reposer sur votre dossier, par exemple. 

  • Le choix d’un bon fauteuil ergonomique 

La position du dos parfaitement droit sur une chaise sans dossier est difficilement concevable au quotidien pendant de longues heures.

Un fauteuil ergonomique qui soutient les lombaires est donc indispensable. Une bonne chaise doit impérativement épouser les courbures du corps et être totalement réglable. 

Les critères les plus importants sont :

  • la hauteur et l’inclinaison du siège réglables ;
  • un dossier qui soutient le bas du dos ;
  • des manettes de réglage facile d’accès ;
  • pas de pression derrière les genoux ou sous les cuisses ;
  • la partie avant du siège doit être courbée vers le sol ;
  • un siège couvert d’une matière anti-dérapante et imper-respirante ;
  • des appuis réglables pour les avant-bras à la hauteur du coude et qui ne gênent pas vos mouvements.

Même s’il est tentant de rester assis confortablement, pensez à vous lever le plus souvent possible tout en travaillant, il y va de votre santé et de votre bien-être !

Pour soulager les douleurs chroniques, vous pouvez toujours opter pour un massage spécifique pour dénouer les tensions dans le dos et les autres muscles.