prévenir les chutes des personnes agées

Comment prévenir les chutes des personnes âgées ?

https://www.ameli.fr/assure/sante/bons-gestes/seniors/prevenir-chutes-personnes-agees

Comment bien choisir son fauteuil releveur

La morphologie de l’utilisateur

Il est essentiel de choisir un fauteuil en fonction de la taille et du poids de l’utilisateur. Les éléments  à prendre en compte sont :

  • L’assise: la hauteur et la profondeur
  • Le dossier: un dossier haut s’adaptera mieux à la morphologie d’une personne de grande taille
  • Les accoudoirs: la largeur et l’importance du garnissage qui apportera du moelleux

Certains fauteuils sont spécialement conçus pour les personnes fortes.

  • Les besoins La fonction releveur bascule progressivement de l’avant du siège vers une position debout pour faciliter votre sortie du fauteuil et vous asseoir sans risque de chute (inclinaison 130° releveur 1 moteur / inclinaison 160° releveur 2 moteurs).
  • Se détendre, dormir : en fonction de l’autonomie de l’utilisateur, un fauteuil confortable manuel suffira à vous permettre de relaxer pour simple pression du corps. Pour obtenir une position totalement allongée, il faut choisir la fonction 3 moteurs car l’allongement sera maximal (180°).
  • Soulager le mal de dos : préférez un fauteuil à minimum 2 moteurs, ce qui permettra de modifier les positions sans difficultés et de faciliter la circulation sanguine
  • Apaiser les douleurs articulaires : les articulations seront moins sollicitées avec la fonction releveur.

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Genou douloureux : limiter les méfaits du surpoids

INFOGRAPHIE – L’excès de poids est un facteur de risque majeur de gonarthrose, destruction du cartilage qui touche 10 % des plus de 50 ans.

Rien de plus banal qu’un genou douloureux. Avant 50 ans, c’est le plus souvent dû aux ménisques, deux cartilages amortisseurs dans l’articulation qui peuvent être fissurés par des traumatismes. Mais plus tard, c’est neuf fois sur dix la destruction du cartilage articulaire, ou gonarthrose, qui est en cause: 10 % des plus de 50 ans, soit 5 millions de personnes en France, souffrent de gonarthrose, et 30 % entre 65 et 75 ans.

L’examen clinique est indispensable au diagnostic. «Une douleur constante dès qu’on utilise son genou oriente vers une gonarthrose que la radiographie du genou suffit à confirmer, précise le Pr Pascal Richette, rhumatologue à l’hôpital Lariboisière (Paris). Un genou enflé, douloureux la nuit et le matin, qui s’améliore ensuite, oriente plutôt vers une pathologie inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde, goutte…) que confirmera l’analyse de la ponction du liquide synovial.» Un genou instable sans vraie douleur indique plutôt une pathologie ligamentaire.

«Une perte de poids de 10 % a déjà un effet notable sur la douleur et probablement sur la dégradation du cartilage» Pr Jérémie Sellam, rhumatologue à l’hôpital Cochin (Paris)

« S’il y a surpoids ou obésité, l’amaigrissement est une part essentielle du traitement, de même que la lutte contre la sédentarité. La chirurgie bariatrique peut être envisagée, par exemple si une personne avec une obésité sévère a des douleurs aux genoux telles qu’elle ne sort plus de chez elle, insiste le Pr Sellam. L’arthrose douloureuse altère non seulement la qualité de vie, mais aussi sa durée en raison des maladies métaboliques associées à la sédentarité résultant de la douleur. »

Les patients opérés le matin sont désormais parfois levés dès l’après-midi grâce aux protocoles de récupération accélérée après chirurgie. «Dans mon service, nous faisons même désormais un tiers de ces interventions en ambulatoire», précise le chirurgien. La rééducation peut se limiter à la reprise des activités normales.

Les infections et les accidents thromboemboliques sont rares (moins de 1 %). Mais certains patients peuvent garder des douleurs. «Le résultat n’est pas aussi parfait que dans la prothèse de hanche, dont 70 % des opérés oublient la présence, contre 30 % seulement pour la prothèse du genou, dont l’articulation est plus complexe.» Des résultats que devrait améliorer la personnalisation croissante de ces prothèses…

«Moins je bouge,  plus j’ai mal»

« La douleur ne me laisse aucun répit. La nuit, je dois mettre un coussin entre mes genoux pour pouvoir dormir. » À 61 ans, Claude souffre depuis sept ans d’arthrose aux deux genoux. Pas de problème de surpoids dans son cas, mais un terrain familial propice: sa mère et ses deux sœurs sont touchées.

« Cela a commencé par une douleur au creux du genou. C’est seulement deux ans plus tard, quand la douleur a augmenté et s’est localisée devant et sur le côté du genou, qu’on a évoqué une gonarthrose confirmée par la radio.» Celle-ci touche l’articulation de la rotule sur le fémur. «Il m’est devenu de plus en plus douloureux de monter et descendre les escaliers, et de marcher.» Claude a aussi besoin d’un temps de dérouillage au réveil ou après être restée longtemps assise.

Côté médicaments, le paracétamol la soulage à peine. Elle prend aussi des anti-inflammatoires «mais très peu, à cause des effets secondaires, même si ça soulage beaucoup la douleur…». Après avoir été suivie par le rhumatologue, Claude est orientée vers l’hôpital Cochin.

« On m’a fait un lavage intra-articulaire avec injection de corticoïdes qui m’a bien soulagée, puis plusieurs injections intra-articulaires d’acide hyaluronique qui n’ont pas eu beaucoup d’effet. » La douleur a aussi provoqué une boiterie. Comme l’articulation s’est déformée, une ostéotomie (section de l’os, redressement puis maintien de cette correction, NDLR) est pratiquée pour la corriger, « mais elle n’a aucun effet sur la douleur. »

Pour autant, Claude se refuse à l’inaction. «Je vis, je bouge même si je boite. Je porte des semelles, des genouillères quand je marche longtemps, parfois je prends une canne… Le pire, ce sont les transports en commun. Par chance, je conduis encore, même si j’ai parfois du mal à rentrer dans ma voiture.» Enseignante, Claude a dû renoncer aux maternelles qu’elle adorait pour demander un poste en primaire, physiquement moins dur. Elle ne court plus depuis longtemps, ne peut plus faire les longues randonnées qu’elle aimait, mais continue à aller à la piscine chaque semaine.

« En fait, moins je bouge plus j’ai mal. Bouger me soulage», explique-t-elle. «Je suis très active, et c’est ce qui me fait tenir. Mais la douleur chronique finit par déprimer, par user.» Claude a donc opté pour la prothèse. «D’abord au genou droit, en novembre prochain, puis le second suivra.» Son conseil? «Utiliser tout les moyens disponibles pour moins souffrir, avoir une bonne hygiène de vie et bouger, bouger… »

Faire feu de tout bois contre la douleur

En l’absence de traitement curatif, la prise en charge de la gonarthrose doit conjuguer tous les moyens pour réduire la douleur et limiter son aggravation. Aucun médicament ne peut à ce jour guérir ou freiner la progression de la gonarthrose, mais ils aident à lutter contre la douleur.

«Le paracétamol n’est pas très efficace. Les opioïdes faibles (tramadol, lamaline, codéine), assez efficaces, ne sont pas toujours bien tolérés. Les anti-inflammatoires sont parfois contre-indiqués», liste le Pr Richette. Les topiques, les gels anti-inflammatoires sur la zone douloureuse, notamment pour la nuit, sont efficaces et sans effets secondaires.

Autre possibilité, les infiltrations de cortisone ou d’acide hyaluronique (qui ont été déremboursées) dans l’articulation du genou. Les injections intra-articulaires d’anticorps anti-TNF ou anti-interleukine-1, actifs dans les rhumatismes inflammatoires, sont sans effet dans la gonarthrose. D’autres molécules en cours d’essai, comme les inhibiteurs de Wnt ou la sprifermine, pourraient avoir un effet protecteur du cartilage», précise le rhumatologue.

La prise en charge non pharmacologique doit d’abord se focaliser sur le genou. «Cela peut passer par la prescription d’une genouillère, qui a des vertus antalgiques, d’orthèses, de semelles amortissantes… à chaque fois, on gagne un peu sur la douleur, explique le PRannou, spécialiste de médecine physique et rééducation à l’hôpital Cochin et chercheur Inserm. La kinésithérapie va chercher à renforcer les muscles qui stabilisent l’articulation, renforcer ceux qui s’opposent à l’hyperpression sur la partie douloureuse du genou et travailler sur la proprioception, le schéma corporel, pour contrebalancer les circuits de la douleur chronique.

Autre grand volet de la prise en charge, la lutte contre la sédentarité: Marcher, faire du vélo, de la natation… L’activité physique, en améliorant la forme générale, réduit la douleur. Mais il faut éviter les sports pivot comme le tennis, le hand, le football, le rugby, plus traumatiques, ainsi que la course à pied.

Obtenir une carte de stationnement pour personnes à mobilité réduite

Depuis le 1er janvier 2017, la carte de priorité, d’invalidité et de stationnement est progressivement remplacée par la carte mobilité inclusion (CMI) pour les invalides civils. La carte de stationnement peut encore être délivrée jusqu’au 1er juillet 2017. Si vous avez déjà une carte de parking pour personnes handicapées, celle-ci reste valable jusqu’à sa date d’expiration, avec pour date butoir le 31 décembre 2026.

En effet, ces places sont bien souvent les places de stationnement les plus proches de l’entrée des bâtiments recevant du public (mairies, hôpitaux, commissariats, centre commerciaux,…), et ce afin d’éviter aux personnes en situation de handicap d’avoir à effectuer de trop longues distances pour accéder à ces endroits.

Les détenteurs de cette carte pourront ainsi stationner gratuitement et sans limitation de durée sur des places réservées (durée pouvant être limitée dans certaines communes, avec un seuil minimal de 12h), en apposant en évidence à l’intérieur du pare-brise leur macaron de stationnement, afin qu’elle soit visible et lisible depuis l’extérieur. Il faudra veiller à bien la retirer lorsque la personne en situation de handicap n’utilise plus le véhicule.

Le titre de parking pour personnes handicapées ne peut être utilisé que par le bénéficiaire.

Qui peut demander à avoir une carte de stationnement pour personnes handicapées ?

Toute personne se trouvant dans l’une de ces situations peut prétendre à une carte de stationnement pour personnes handicapées :

  • Toute personne souffrant d’un handicap l’empêchant de se déplacer à pied, ou pouvant parcourir seulement de courtes distances (avec un périmètre de marche limité à 200 mètres maximum),
  • Toute personne souffrant d’un handicap nécessitant la présence d’une aide (humaine ou non) lors de ses déplacements (personne accompagnante, canne, ou appareillage comme par exemple un véhicule motorisés pour personnes handicapées),
  • Toute personne portant une prothèse de l’un des membres inférieurs,
  • Toute personne ayant besoin, lors de ses déplacements extérieurs, d’un mécanisme d’apport d’oxygène pour aide à la respiration,
  • Tout organisme ou personne agrée et muni d’un véhicule adapté au transport collectif et régulier de personnes handicapées.
  • Toute personne se déplaçant sur un fauteuil roulant, quand bien même cette personne serait complètement autonome et capable de se déplacer sans accompagnateur.

Le handicap, constaté par un médecin habilité de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), doit être définitif, ou d’une durée prévisible supérieure ou égale à un an.

Comment obtenir une carte de stationnement pour personnes handicapées ?

Une personne se retrouvant dans une situation correspondant à l’un des critères cités ci-dessus, avec un handicap jugé comme définitif ou d’une durée supérieure ou égale à un an, est en droit de faire une demande de titre de stationnement pour personnes handicapées à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de son département. Cette personne devra remplir le formulaire « Cerfa n°13788*01 ».

Vous trouverez la liste des MDPH, ainsi que ce formulaire, sur le site internet : service-public.fr

Veillez à envoyer ce formulaire, accompagné de toutes les pièces justificatives listées ci-dessous à la MDPH de votre département de résidence, en préférant une lettre recommandée avec avis de réception :

  • Une photo d’identité
  • Une photocopie d’une pièce d’identité (Carte Nationale d’Identité, passeport, titre de séjour en cours de validité, permis de conduire)
  • Un justificatif de domicile (facture d’électricité ou de gaz, quittance de loyer)

Pour davantage d’informations sur l’obtention d’une carte de stationnement pour personne en situation de handicap, vous pouvez consulter le site web droit-finances.net.

Le macaron de stationnement pour personnes handicapées sera délivré avec une durée de validité allant de 1 à 10 ans, selon votre situation, après examen de l’avis du médecin par l’équipe pluridisciplinaire d’évaluation.

La carte mobilité inclusion, c’est quoi ?

La carte mobilité inclusion est la carte qui remplace progressivement les cartes de stationnement pour personnes handicapées, et ce depuis le 1er janvier 2017. Elle est délivrée en lieu et place de la carte de stationnement, sauf pour les invalides de guerre qui conservent cette dernière.

Cette nouvelle carte a le format d’une carte de crédit, elle permet d’obtenir une priorité d’accès aux places assises dans les transports en commun, les salles d’attente, etc, ainsi que la priorité d’accès aux caisses réservées aux personnes à mobilité réduite et aux femmes enceintes.

Elle permet aussi de bénéficier des avantages accordés aux travailleurs handicapés, des avantages fiscaux, des avantages commerciaux parfois accordés dans les transports ou les loisirs, et des places de stationnement réservés aux personnes handicapées.

La démarche à suivre pour obtenir une carte mobilité inclusion est la même que celle à suivre pour l’obtention d’un titre de stationnement pour personnes handicapées, en envoyant un formulaire dûment rempli à la MDPH de votre région.

Elle est accordée pour une durée allant de 1 à 20 ans, selon votre situation.

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Lit médicalisé : Confortable et Esthétique ?

Pendant votre parcours de vie, il sera peut être nécessaire d’équiper votre domicile d’un lit électrique à hauteur variable. Plusieurs produits existent, permettant à chacun de trouver l’équipement médicalisé le plus adapté à son degré d’autonomie et aux éventuelles contraintes du domicile. S’il en va parfois de la décision de votre médecin traitant, votre implication est essentielle. On vous dis tout, suivez le guide ! 

Autonomie du patient et Soutien pour l’aidant

Les montants latéraux des lits médicalisés réduisent de manière considérable, voire totalement, les risques éventuels de chutes, de nuit comme de jour et offrent à la personne alitée une sécurité optimisée. Le confort est lui aussi amélioré grâce à l’inclinaison de la tête qui est variable et qui permet de retrouver des positions de verticalité, naturelles et favorables au bien-être de la personne. Ce sont enfin les aidants qui bénéficient des bienfaits d’un lit médicalisé puisque sa hauteur variable facilite l’accès à la personne et demande donc moins d’efforts physiques. Les gestes de soins et de prise en charge quotidiens sont alors facilités.

Dimensions d’un lit médicalisé  

Il existe différents types de lits médicalisés aux dimensions variées, suivant les besoins précis de l’utilisateur. 

Deux possibilités s’offrent à vous : 

Lit médicalisé 1 place : 

Un lit simple est composé d’un seul sommier d’une largeur variant de 70, 80, 90, 100, 110 et 120 cm. 

La longueur d’un sommier médicalisé est toujours de 200 cm.

Lit médicalisé 2 places : 

Un lit double médical est lui composé d’un ou de deux sommiers simples. 

Les dimensions vont donc de 140, 160 et 180 x 200 cm.

Ces deux types de lit disposent des fonctions relève buste et relève jambe pour permettre à tous les utilisateurs de bénéficier de confort dans la chambre à coucher. 

La fonction hauteur variable est pratique aussi bien version simple qu’en version deux places. Dans le cas d’un lit double, c’est la seule fonction commune aux deux sommiers. 

Esthétique et Confort 

Les lits médicalisés sont ainsi dotés de différentes fonctionnalités comme une hauteur ajustable, un relève-buste électrique, un relève-jambes manuel ou électrique, parfois des roues pour être plus aisément déplacé, une potence pour se hisser, se redresser et sortir du lit plus facilement en toute sécurité… Il en existe ainsi de toute sorte ; des modèles standards simples ou doubles, des modèles plus sophistiqués dont le design a grandement évolué, mêlant ainsi confort et esthétique. 

Il est également recommandé de le compléter d’un matelas anti-escarres pour prévenir les escarres consécutifs en cas d’alitement prolongé. Les zones à risques diffèrent selon les positions. Il est donc nécessaire de changer régulièrement de positions pour prévenir la survenue d’escarres.

Achat ou Location 

Sur le plan financier, deux options s’offrent aux personnes qui souhaitent se procurer un lit médicalisé à domicile : l’achat ou la location. Pour un alitement sur le long terme, l’achat peut représenter une option financièrement plus intéressante.

Pour bénéficier de ce type de prise en charge, le lit médicalisé de l’assuré devra répondre à certains critères. Sa commande devra tout d’abord être justifiée par une ordonnance rédigée par un médecin attestant ainsi que le lit en question est une prescription médicale et non un simple outil de confort pour le patient.

Opter pour un lit médicalisé dans le cas d’une personne âgée dépendante apporte donc de nombreux bénéfices. Sur le long terme, le lit médicalisé peut aussi permettre de réaliser des économies car il allonge la durée du maintien de la personne à son domicile. (prévention de chutes) 

Comment l’exercice affecte notre mémoire ?

Une nouvelle étude s’ajoute aux preuves de plus en plus nombreuses que l’exercice physique peut avoir des effets rapides sur les fonctions cérébrales. Ces effets pourraient s’accumuler et entraîner des améliorations à long terme dans le fonctionnement de notre cerveau et dans notre mémoire.

L’exercice, quelle action sur les fonctions cérébrales ?

Pendant longtemps, les scientifiques ont pensé que le cerveau humain à l’âge adulte était relativement fixe dans sa structure et dans sa fonction. Mais de multiples expériences et études récentes ont montré à quel point cet organe est flexible, et capable de se remodeler selon notre mode de vie. L’exercice, par exemple, est connu pour affecter notre cerveau. Selon de nouveaux travaux, une seule séance d’entraînement modérée peut modifier immédiatement le fonctionnement de notre cerveau.

Les chercheurs américaines de l’université du Maryland s’intéressent depuis plusieurs années à l’effet à long terme de l’exercice physique sur les parties du cerveau impliquées dans le traitement sémantique de la mémoire chez les seniors. La mémoire sémantique représente notre connaissance du monde et de la culture dont nous faisons partie. Avec l’âge, c’est souvent l’une des premières formes de mémoire à disparaître.

Le cerveau et les muscles

Pour cette nouvelle étude, publiée dans The Journal of the International Neuropsychological Society, les scientifiques ont recruté 26 hommes et femmes en bonne santé, âgés de 55 à 85 ans, qui n’avaient pas de problèmes de mémoire graves. Deux fois par semaine, les volontaires ont pratiqué 30 minutes de vélo, puis se sont installés dans un scanner cérébral, et ont essayé de reconnaître certains noms plus ou moins connus. Les chercheurs s’attendaient à ce que les zones nécessaires au travail de la mémoire sémantique soient plus calmes après l’exercice.

Ils ont été surpris de remarquer que les parties du cerveau les plus impliquées dans la mémoire sémantique étaient beaucoup plus actives après l’exercice que pendant les moments de repos. Ils ont donc supposé une sorte d’analogie avec les muscles. Lorsqu’on commence à faire de l’exercice, les muscles se fatiguent et brûlent de l’énergie. Mais au fur et à mesure qu’ils deviennent plus développés, ils utilisent moins d’énergie pour fournir le même effort.

Les scientifiques soupçonnent que, de la même façon, l’augmentation de l’activité cérébrale après une première séance de vélo est le prélude à un remodelage qui, grâce à un exercice continu, améliore le fonctionnement de ces zones. Les centres de mémoire de notre cerveau deviennent, en d’autres termes, plus en forme. Les auteurs de l’étude espèrent pouvoir continuer leurs recherches pour définir quelle forme d’exercice et quelle quantité seraient les plus efficaces pour préserver notre mémoire.

HYPNOSE, SOIGNER AUTREMENT

Douleurs chroniques, arrêt du tabac, troubles du comportement alimentaire, phobies, insomnies, ou soins palliatifs… La médecine traditionnelle devient de plus en plus populaire dans les pays industriels. Jusqu’à 80 % de la population y a recours dans les pays du Sud dans le cadre des soins de santé primaires.

Tout comme la sophrologie et la relaxation, l’hypnose s’étend aujourd’hui progressivement dans le monde des soins.

L’hypnose correspond à un état modifié de conscience. Une séance d’hypnose est conduite par un thérapeute qui amène le patient à cet état par des inductions hypnotiques. L’objectif est de remonter à l’origine du trouble afin de l’extérioriser dans le but de le modifier.

HYPNOSE ET CHIRURGIE

Depuis peu, l’hypnose est utilisée en chirurgie et en cancérologie pour éviter l’anesthésie générale. En effet, celle-ci comporte des risques pour les publics fragiles avec des problèmes cardiaques ou respiratoires par exemple. Associée à une anesthésie locale, l’hypnose permet une chirurgie de surface. À l’institut Curie, plus de 70 interventions de chirurgie de cancer du sein ont déjà été pratiquées sous hypnosédation.

UN ESPOIR POUR LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ?

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, des essais contrôlés randomisés établissent de manière convaincante que l’hypnose et les techniques de relaxation peuvent soulager l’anxiété, les sentiments de panique et l’insomnie.

Dans les pays en développement, la délivrance de traitements traditionnels ou parallèles sûrs et efficaces comme l’hypnose pourrait jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de l’accès aux soins dans un contexte où plus d’un tiers de la population n’a pas accès aux thérapies essentielles.

L’Organisation mondiale de la Santé a lancé en 2002 un plan mondial sur les médecines traditionnelles ou parallèles. Cette stratégie avait pour objectif de prévoir un cadre politique pour aider les pays à réglementer les médecines traditionnelles ou parallèles afin de les rendre plus sûres et accessibles. Plusieurs axes de travail ont été dégagés :

  • élaborer des politiques nationales portant sur l’évaluation et la réglementation de ces pratiques ;
  • établir une base de données plus solide sur l’innocuité, l’efficacité et la qualité des produits et pratiques traditionnels ou parallèles ;
  • promouvoir le recours justifié sur le plan thérapeutique à ce type de médecine, de la part des prestataires de soins comme des consommateurs.

UNE LÉGISLATION FLOUE

Selon le Conseil de l’Ordre des Médecins, l’hypnose est validée par des référentiels solides pour son utilisation dans l’anesthésie. Pour autant, aucune loi ne réglemente actuellement le secteur de l’hypnose en France. Parallèlement, le nombre de praticiens est en constante évolution.

Certains organismes proposent des formations ouvertes aux professionnels comme au grand public mais les diplômes délivrés ne sont pas toujours reconnus.

Des facultés de médecine comme celle de Montpellier ou de Nantes dispensent des diplômes universitaires pour les étudiants en 3e cycle de médecine et odontologie, les docteurs en médecine, sages-femmes, psychologues cliniciens, infirmières et kinésithérapeute.

La prudence doit donc être de mise au moment du choix d’un praticien de l’hypnose.

LES POLLENS SONT DE RETOUR, LES ALLERGIES AUSSI !

Le printemps est là ! Et les allergies sont de retour…

Émis par les arbres et les herbacées, les petits pollens peuvent pénétrer jusque dans les bronches et provoquer des crises d’asthme : diminution du souffle, sifflements bronches et toux persistantes, souvent nocturnes. 

Pour 10 à 20 % de la population, les pollens mâles sont responsables de réactions allergiques en général saisonnière, c’est le bien connu rhume des foins. Ces allergies aériennes touchent surtout le nez, les bronches et les yeux. Nez bouché ou qui coule, éternuement, démangeaisons… Une allergie respiratoire peut vraiment altérer la qualité de vie. 

La saison des allergies a commencé !

Un pic de pollinisation est actuellement en cours sur tout le pays. Pour savoir si votre région est touchée, rendez-vous sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique.

Comment se soulager ?

  • Se laver les cheveux avant de dormir pour éviter que les pollens ne se fixent sur l’oreiller et dans la literie.
  • Laver son nez avec une solution saline disponible en pharmacie.
  • Aérer son logement tôt le matin, lorsque le pollen n’est pas encore dans l’air. En effet, la pollution touche aussi l’intérieur des habitations.
  • Calmer les éternuements avec des tisanes au romarin et à la sauge.


En ville, soyez d’autant plus vigilants puisque la pollution atmosphérique augmente l’agressivité des pollens.

PORTABLES : Facteurs de cécité temporaire

INDISPENSABLES SMARTPHONES

Rituel avant de s’endormir et premier réflexe du matin, les téléphones portables sont devenus indispensables pour une majorité de Français. Leur usage sein des établissements de Santé fait débat et leur impact sur la santé est toujours l’objet d’études. 

UN PHÉNOMÈNE SANS DANGER

La dernière en date alerte sur les risques liés à l’usage des smartphones la nuit. Publiée dans The New England Journal of Medecine, elle relate des cas de cécité monoculaire temporaire.

Ce handicap dont la durée peut aller jusqu’à 15 minutes a été observé chez deux sujets féminins de 22 et 40 ans.

Après avoir consulté leurs téléphones allongées dans le noir d’un seul oeil, elles ont été victimes d’une désynchronisation des yeux qui provoqué cette cécité. La différence d’adaptation à la lumière des yeux engendre ce phénomène.Impressionnant, il est néanmoins sans danger.

L’utilisation croissante des smartphones conjuguée à des luminosités de plus en plus fortes des écrans devrait accroître ce trouble.